L'encyclopédie du DBA

[MAJ : 13/09/2015 changement infographie 12.1.0.2]

Après l’évolution des ressources nécessaires pour Oracle Database, je me suis intéressé à un autre sujet passionnant, celui de l’évolution de la documentation.

Oracle Database possède actuellement une documentation extrêmement riche. Je l’ai connu sous format papier pour la 7.3 et le 8i. La 7.3 avait été fourni avec l’achat de la licence, pour la 8i je me rappelle que nous avions fait la demande pour l’avoir et vu le prix des licences que nous avions payé, le commercial a bien voulu nous «la faire gratos ». Je ne me souviens plus du nombre de tome mais j’avais un beau rayonnage bien remplit. Ensuite je crois qu’à partir de la 9, elle n’existait plus au format papier, ou alors à partir de la 10g je ne me rappelle plus. Au vu du nombre impressionnant de tome qu’elle contient et du nombre de page, on peut comprendre qu’elle n’est plus éditable à l’heure du numérique.

Mais ici nous allons parler uniquement de la version électronique. Nous allons voir l’évolution de sa forme, sa présentation mais aussi son volume.

 

La forme

7.3

Depuis au moins la version 7.3, la documentation existe sous format électronique. En 7.3 elle est en htlm avec une applet java facultative qui permet de browser la documentation et surtout de faire des cherches.


Documentation Oracle 7 avec son applet java (à droite)

 


Outil de recherche en Java : ici une recherche sur EBU… vous vous rappeler ? EBU l’ancêtre de RMAN !

 

 8.0 et 8.1

Sur la forme, la documentation n’a pas évolué en 8.0 et 8i. Les seules différences notables sont sur la 8i, sur l'applet java. Le style des boutons est légèrement différent. Je vous laisse comparer par vous même:


Quick Reference SQL*Plus 8.1.7

 

 9i

Avec la 9i, la documentation change de présentation. Il n’y a plus l’applet java. La recherche dans la documentation ne peut alors se faire qu’avec une connexion internet. Pour la simple raison qu’elle n’est plus locale, elle se fait sur une documentation online sur le fameux serveur tahiti (pour ceux qui s’en souviennent).

La documentation est moins ergonomique que les versions précédentes, la recherche en locale plus limitée, elle propose soit le master index soit 6 liens « most popular information ».


L’accueil de la documentation de la 9i : bof bof par très accueillant

 


Redirection sur tahiti.oracle.com quand on lance une recherche dans la documentation locale

 Mais il y a aussi une autre nouveauté… le pdf. C’est à partir de cette version que nous pouvons choisir de visualiser la documentation en pdf ou bien en html.


Un pdf  de 2002 … mais édité avec le reader d’aujourd’hui, le XI.

 

10g

Avec la 10g, la présentation de la documentation est plus ergonomique. Toutes les documentations sont regroupés par thème (14 thèmes) sous forme d’onglet et dans chaque thème (onglet) les documentations sont organisés en sous thème assez logique:


Documentation de la 10g

En revanche la recherche par mot clef n’est toujours pas local, elle nécessite d’avoir une connexion internet, sinon punition : Master Index.

 

Toujours pas de recherche par mot clef en local, internet obligatoire.

Comme vous pouvez le constater, la charte graphique a changé… elle est la même que le nouveau Oracle Entreprise Manager qui lui vient de quitter le monde java. (tiens l’évolution de OEM un autre sujet intéressant pour la rubrique Retro)

 11.1 et 11.2

Pas de grand changement par rapport à la 10g. Le seulement changement c’est la suppression des onglets pour une présentation sous forme d’arbre. En 11.1la présentation de l’arbre est au-dessus de la feuille sélectionnée ce qui est un peu une aberration niveau ergonomie. En 11.2 l’erreur est réparée, l’arbre à gauche, les feuilles sélectionnées à droite. Illustration ci-dessous :


Arbre au dessus des feuilles : problème de visibilité, obligation d’utiliser l’échelle

 

 
Arbre sur la gauche, feuilles à droite

 

Il y a cependant une petite nouveauté en 11.2 : un flash téléchargeable (non inclus dans la documentation), c’est un début de documentation interactive. Un peu gadget mais "sympa" : <11gR2-interactive>

12.1

Pre-12.1.0.2

La première version de la documentation Oracle pour la 12cR1, diffusée lors de la 12.1.0.1 n’apporte pratiquement aucune évolution. La seule évolution notable  est le portage sur les devices mobiles, normal à l’heure du smartphone et de la tablette. Le portage n’est pas complet, l’accueil reste au format « PC »… même attaqué d’une tablette.

Dans chaque livre visualisé en html, en haut à droite, on peut choisir de le visualiser au format Mobi et ePub et plus du pdf déjà présent en 11g.

… Ci-dessous la documentation Administration au format epub

 

Pour ce qui est de la recherche local par mot clef… même punition que depuis la 9i, pas possible sans internet… toujours pas d’applet java… pourtant java maintenant c’est Oracle (depuis la 11.1 au moins)

Avec la 12.1, nous perdons aussi, la documentation interactive en flash, mais nous avons une documentation interactive en html/javascript. Elle est moins sexy, mais légèrement plus riche et utile mais légèrement : <12c-interactive>

Post-12.1.0.2 

Oracle change radicalement l’infographie dans sa documentation. Je ne sais pas précisément quand cela a été fait, mais à priori un peu avant la sortie de la 12.1.0.2 pour la SE2 (été 2015). La documentation de la 10g et 11 n’avait pas apporté de changement juste une évolution du point de vue infographique. Avec la 12c (12.1.0.2) Oracle rejoint la mode des sites aux « grands icônes » aux couleurs pastelles et aux contours arrondies.

Sur la page d’accueil on voit l’icône verte pastelle synonyme de la database dans la nouvelle infographie d'Oracle. A gauche, les traditionelles grandes rubriques:

 

La nouvelle infographie pour les produits Oracle:

 

Sinon à part le changement d’infographie, cela reste dans la continuation niveau ergonomie. En revanche, Oracle a totalement changé l’arborescence du stockage des fichiers. Depuis la version 7 jusqu’à la 12.1.0.1, à la racine de la documentation il y a un index.htm(l) et tous les répertoires contiennent un ensemble de documentation sur un sujet. Le nom du répertoire fait référence à cet ensemble. Dans l’exemple ci-dessous install.102 contient la documentation d’installation. Maintenant à la racine il y a toujours le index.htm(l) mais les répertoires ne portent plus des noms ayant une signification:

 

Les noms n’ont donc aucune signification, et les répertoires contiennent une seule documentation mais chose intéressante à noter, les répertoires contiennent toutes les révisions du document depuis le début de la sortie de la 12c. Par exemple dans le répertoire AXCQI , il y a 3 versions du document E56114 (Client Quick Installation Guide) : E56114-01 (nov 2015), E56114-02 (mai 2015) et E56114-03 (aout 2015).

 

Le volume

La documentation est une véritable bible, je ne pense pas que beaucoup de logiciel, arrive à ce niveau de détail. Bien souvent on fait une recherche sur google, mais la solution est dans la documentation, il faut juste savoir ce que l’on cherche. Il y a de nombreux exemples concrets. Ce n’est pas sur google que j’ai appris Database Vault par exemple. Je l’ai appris en lisant la documentation qui donne des exemples concrets de configuration à la façon d’un TP. La richesse de cette documentation à un prix, un volume toujours croissant.

Pour mettre en évidence cet accroissement, j’ai noté le volume de la documentation de la 7 à la 12, ainsi que le nombre de fichier pour chaque version, ce qui donne :

 

L’accroissement jusqu’à la 11.2 est essentiellement dû à l’ajout de nouvelles rubriques dans la documentation mais aussi à l’ajout de nouvelles features dans les produits Oracle Database . En revanche l’explosion du volume pour la version 12.1.0.1, s’explique par le fait de 2 nouveaux types de fichiers pour chaque documentation : .epub et .mobi. Et l’explosion du volume entre la 12.1.0.1 et la 12.1.0.2, par la présence de l’historique du versioning d’un même document.

De toute façon, le volume ou le nombre de fichier ne prouvent pas la qualité de la documentation, mais son évolution dans le temps montre qu’Oracle ne cesse de la mettre à jour, de la réactualiser.

 

 

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